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NEA Ambatolampy II (anciennement Green Yellow)

publier

décembre 2022

Secteur

Énergie et distribution

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GuarantCo et African Guarantee Fund (AGF) ont octroyé à GreenYellow une garantie de crédit de 23.5 milliards d’ariarys malgaches (env. 5 millions d’euros) pour financer l’installation d’un système solaire de 20 MW.

GreenYellow II

Avantages de la transaction

GuarantCo, société de Private Infrastructure Development Group (PIDG), et African Guarantee Fund (AGF) ont octroyé à GreenYellow une garantie de crédit de 33 milliards d’ariarys malgaches (env. 7,1 millions d’euros) et d’une teneur de neuf ans afin d’aider un consortium de banques locales à financer l’installation d’un système de stockage par accumulateur de 5 MW et accroître la capacité de la centrale solaire de 20 MW d’Ambatolampy, à Madagascar. Société Générale a agi en tant que prêteur principal.  GuarantCo a engagé 23,6 milliards d’ariarys malgaches (soit 5 millions d’euros) et AGF 9,4 milliards d’ariarys (soit 2 millions d’euros). Il s’agit de la deuxième phase du projet d’exploitation d’une centrale solaire de 20 MW, dont la construction avait déjà été refinancée par GuarantCo et AGF en 2020.

Avantages pour le développement

Ce projet s’aligne sur les objectifs de développement durable ODD 7 et ODD 2, d’une part en donnant à près de 285 000 personnes l’accès à un réseau électrique de qualité et d’autre part en réduisant les émissions carbone de 34 000 tonnes de CO2 par transfert de l’énergie thermique. Seuls 15 % de la population jouissent d’un accès à l’électricité, les zones urbaines étant largement mieux desservies (79 %) que les régions rurales (8 %).

 

GuarantCo est la première entreprise à avoir mobilisé des fonds en devise locale auprès de banques commerciales pour financer des projets solaires à capacité industrielle à Madagascar. En démontrant dans un premier temps la viabilité de ce genre de projet, puis en reproduisant le modèle, cette transaction devrait renforcer la résilience du secteur énergétique en diversifiant l’industrie vers des sources autres que l’énergie thermique. La société nationale des eaux et d’électricité de Madagascar devrait ainsi constater une réduction des coûts de production et se positionner comme une entreprise plus durable.