- Date d'écriture
- octobre, 2019
- Contact pour guarantco
- Alison Hicks
- Conseillère en communications
- +44 (0)738 5551967
- alison.hicks@guarantco.com
- Contact pour PIDG
- Cecille Sorhus
- Cheffe du personnel et responsable des
- +44 (0)7917 302724
- cecille.sorhus@pidg.org
- Partager
Première obligation verte du Kenya / Notée B1 par Moody’s - cote supérieure à celle des obligations souveraines / Première émission d’actions restreinte au Kenya par GuarantCo / Premier projet appuyé par un emprunt obligataire à tirage différé / Premier investissement dans les logements abordables pour l’Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF)
GuarantCo, une société membre du Private Infrastructure Development Group (Groupe de développement des infrastructures privées, PIDG), a fourni une garantie partielle de crédit couvrant 50 % du capital et des intérêts échus au titre d’un programme de billets qui a levé 4,3 milliards KES des 5 milliards engagés. L’EAIF (Emerging Africa Infrastructure Fund), une autre société du PIDG, a participé à cette transaction et est actuellement le principal investisseur, ayant apporté au programme 1,279 milliards de shillings. Les fonds seront utilisés pour financer la construction d’un maximum de 6 complexes étudiants, labellisés « verts » et développés par Acorn à Nairobi. Ainsi, près de 5 000 étudiants de la capitale jouiront de logements salubres, sûres et abordables.
Le Kenya fait actuellement face à un manque chronique de logements étudiants. Environ 550 000 étudiants s’inscrivent aujourd’hui dans les universités kenyanes, contre 27 000 en 1990, et avec moins de 40 000 chambres disponibles sur les campus, un déficit énorme s’est créé. Acorn, le premier fournisseur de logements étudiants sur mesure au Kenya, est intervenu pour combler cette lacune. Depuis 2015, Acorn a construit trois bâtiments d’appartements étudiants sur mesure créant plus de 1 600 places et souhaite vivement s’attaquer au déficit de logements étudiants qui frappe les villes du pays.
Le programme de billets est le tout premier à avoir obtenu le certificat d’obligation verte [1] au Kenya, faisant gage de l’engagement du programme à vouloir contribuer à la réduction des émissions de carbone. La construction de ces logements étudiants respectueux de l’environnement se fera dans le respect des normes internationales de construction de bâtiments durables. Portant sur les ressources en eau, les ressources énergétiques et les matériaux de construction, ces normes garantiront sur le long terme une baisse des coûts d’exploitation et de l’impact carbone sur l’environnement.
Moody’s a accordé la note de B1 au programme de billets à moyen terme, notation supérieure d’un cran à celle des titres souverains du Kenya, actuellement B2. Il s’agit là de la première obligation verte non gouvernementale en Afrique notée par Moody’s et servira d’exemple à d’autres émetteurs privés souhaitant obtenir un financement d’investisseurs institutionnels tels que les régimes de retraite, et donnera l’impulsion nécessaire à réveiller le marché des obligations encore inexploité au Kenya.
GuarantCo, par le biais de la Technical Assistance Facility du PIDG, a fourni à Acorn une subvention partiellement remboursable. En contribuant ainsi à la couverture des coûts découlant de l’émission de l’emprunt obligataire, cet apport a doté cette transaction d’un important effet de levier.
Alok Sharma, secrétaire d’État britannique au Développement international:
« Le Royaume-Uni mobilise les investissements privés pour aider les nations africaines à valoriser au maximum leur potentiel. Nous sommes actuellement les principaux acteurs pour l’introduction en bourse des obligations vertes, ayant déjà introduit plus de 100 obligations au London Stock Exchange. La croissance du marché des obligations vertes en Afrique de l’Est favorise les infrastructures essentielles résistantes au climat et permet à près de 5 000 étudiants au Kenya de bénéficier de logements abordables et respectueux de l’environnement. Je me réjouis de prolonger ces succès lors du sommet « Investir en Afrique » qui se tiendra l’an prochain. »
Philippe Valahu, président-directeur général du PIDG.
« Je suis ravi d’être en mesure d’annoncer notre toute première obligation verte au Kenya. Elle permettra de fournir aux étudiants les logements dont ils ont tant besoin, qui sont respectueux de l’environnement et qui répondent aux normes internationales de construction de bâtiments durables. »
Lasitha Perera, PDG de GuarantCo
« Nous sommes fiers d’avoir apporté notre contribution de 50 % à la garantie de crédit en devise locale, notre première obligation au Kenya, destinée à appuyer le programme de billets d’Acorn pour la construction de logements étudiants. Pour les étudiants universitaires, les logements mis à leur disposition durant leurs études à Nairobi sont sévèrement limités, souvent insalubres, mal construits et dépourvus d’équipement de base. C’est pourquoi nous collaborons avec Acorn dans cette toute première émission d’obligation verte au Kenya. Nous espérons qu’en établissant de nouvelles normes en matière de qualité, sécurité, commodité et confort dans des logements étudiants construits sur mesure, les étudiants du Kenya pourront atteindre leur plein potentiel. »
Emilio Cattaneo, directeur exécutif de l’EAIF
« C’est le premier investissement de l’EAIF dans le secteur des logements abordables en Afrique. Fournir à 5 000 étudiants à Nairobi des logements de haute qualité est un autre gage de confiance pour l’avenir de l’EAIF dans le secteur des logements abordables. »
Edward M. Kirathe, PDG d’Acorn Holdings Ltd
« Acorn est ravi d’avoir mené avec succès cette première émission d’obligation verte au Kenya. Nous sommes extrêmement reconnaissants du soutien sans précédent que nous avons reçu de la part des entités appuyées par le DFID et le Royaume-Uni, particulièrement GuarantCo et FSD Africa, sans qui il nous aurait été impossible d’introduire cette obligation sur le marché. »
[1] Le label environnemental, dont l’accréditation a été financée par FSD Africa, a été vérifié par une entité indépendante qui a confirmé que les critères des programmes de normalisation et d’accréditation des obligations climatiques de la « Climate Bonds Initiative » ont bel et bien été respectés.