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- juillet, 2019
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Un atelier de renforcement des capacités portant sur le financement des projets et infrastructures de sociétés s’est tenu du 24 au 26 juin à Douala, au Cameroun.
L’évènement avait été organisé par GuarantCo, société membre du Private Infrastructure Development Group (PIDG), en vue d’établir des partenariats à long terme entre GuarantCo et les banques d’investissement spécialisé, les régimes de retraite, les compagnies d’assurance et les grandes banques locales.
Les objectifs principaux de l’atelier étaient de mieux faire connaître les diverses approches au financement de projets, quel que soit le secteur industriel concerné, de susciter un intérêt pour la mise en œuvre de mesures de rehaussement de crédit afin d’atténuer les risques liés au projet, et d’accroître l’intérêt pour des solutions de crédit lorsqu’il est question de financer les infrastructures en devises locales.
D’après la Banque africaine de développement, l’Afrique accuse un déficit annuel en financement des infrastructures de 87 à 112 milliards $ (US). En conséquence, ce continent qui dispose pourtant d’importantes ressources minières, peine à débrider sa croissance économique et reste parmi les régions les plus pauvres au monde. Les mauvaises conditions des réseaux routiers et des infrastructures portuaires et aéroportuaires alourdissent davantage les coûts d’exportation des marchandises et entravent le commerce interrégional.
En outre, l’économie africaine est particulièrement restreinte par des marchés financiers étroits et la faiblesse des devises sous-jacentes. Un nombre insuffisant de banques commerciales africaines disposent du capital et de l’expertise institutionnelle nécessaire pour participer au financement de projets d’infrastructure de grande ampleur.
Selon GuarantCo, renforcer les capacités des banques africaines serait la clé pour débloquer le potentiel de financement des infrastructures à long terme. Pour cela, il faudrait développer les capacités d’analyse pour mieux comprendre les mécanismes de financement corporatif et de projets et pouvoir estimer la cote de risques des instruments de rehaussement de crédit. Cela permettra ainsi de consolider l’implication des banques locales en tant qu’investisseurs naturels dans des actifs d’infrastructure.
La séance de formation s’est déroulée sous la forme de cours théoriques appuyés par des ateliers de groupe et des présentations collectives. Des études de cas ont servi à illustrer les principaux objectifs des mécanismes de financement d’infrastructures de société et de projets, la façon dont ces objectifs se sont transformés au cours du cycle de vie du projet (nouvelle construction vs réaménagement) et les difficultés à évaluer les investissements en infrastructure. Les exemples étaient principalement tirés des secteurs de l’énergie et de l’électricité, en accord avec les priorités sectorielles du Cameroun.
L’atelier a rassemblé quelque cinquante participants, notamment des responsables du risque de crédit, des gestionnaires de portefeuille et de la relation client de banques locales, ainsi que des hauts-représentants de banques d’investissement spécialisé, de régimes de retraite, et de compagnies d’assurance locales.
« Je suis absolument ravi que GuarantCo ait pu organiser cet atelier à Douala », a déclaré Jules Samain, directeur régional pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest. « Cette initiative, dont le but était de familiariser les parties prenantes du secteur financier régional avec les mécanismes de financement des projets d’infrastructure en devises locales, s’aligne parfaitement avec la mission confiée à GuarantCo par ses donateurs, à savoir développer le marché de capitaux. Le nombre de participants a prouvé la valeur de cet atelier et nous sommes convaincus que cet évènement de trois jours encouragera les institutions financières à fournir le capital en devises locales nécessaire au financement des projets d’infrastructure à venir. »