GuarantCo a conclu sa première transaction sur le marché irakien avec une garantie de portefeuille de 35 millions USD pour la Banque Centrale d’Irak. La Banque Centrale d’Irak est une filiale dont la majorité du capital (62 %) est détenue par la Capital Bank of Jordan (CBJ), déjà cliente de GuarantCo, qui avait elle-même bénéficié d’une garantie de portefeuille en 2024.

Cette transaction, libellée en dinars irakiens (IQD), constitue un partenariat majeur avec l’une des banques commerciales les plus réputées d’Irak. Elle vise à mobiliser les capitaux du secteur privé et à renforcer le système financier national. Le secteur financier irakien a un rôle essentiel à jouer dans la diversification économique et le développement durable du pays, en le libérant de sa dépendance au secteur pétrolier, qui représente actuellement plus de la moitié de son PIB.

Cette garantie, qui couvre un portefeuille de prêts préexistant de 70 millions USD, permettra à la Banque Centrale d’Irak de bénéficier d’un allègement immédiat de son capital. La banque pourra ainsi augmenter ses prêts à des clients opérant dans divers secteurs qui accordent une importance particulière au climat et au développement, notamment le logement (certifié écologique/EDGE), la production manufacturière et l’agriculture.

Malgré ses difficultés passées, l’Irak vit actuellement sa période la plus stable sur le plan politique et économique depuis plusieurs décennies. Grâce à l’amélioration des indicateurs macroéconomiques et à l’intérêt croissant des investisseurs internationaux, l’agence Fitch a relevé la notation de crédit de l’Irak à B- en novembre 2024.

Classé comme un État fragile et touché par les conflits, l’Irak accuse un retard important en matière d’infrastructures et un faible niveau d’inclusion financière. Ce constat rejoint la stratégie 2030 de PIDG, qui vise à renforcer et à développer les marchés sous-développés au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et au Pakistan.

Cette transaction contribuera directement à la concrétisation des objectifs de développement durable n° 8 (Travail décent et croissance économique) et n° 9 (Industrie, innovation et infrastructure) des Nations Unies. Plus de 60 % des capitaux soutiendront des entreprises et des projets favorisant l’atténuation du changement climatique et relevant du financement pour le climat.